Choisir un bâtiment
Bâtiment de photographie
Ce bâtiment est inspiré de la boutique photo de J. Napoléon Gérard fils.
Cette boutique se trouvait sur la pointe O’Hara entre 1933 et 1939. J. Napoléon Gérard Jr. y vendait des photographies ainsi que de la papeterie.
Le bâtiment de photographie sert de lieu d’accueil, de lieu d’information sur les activités d’interprétation ainsi que la boutique du site historique.
Une exposition de photographies est aussi présentée dans le bâtiment. Ernestine L’Espérance, J. Napoléon Gérard Jr. et Albert Cassidy sont trois photographes qui ont su capturer divers lieux et personnages de Gaspé à divers moments du siècle dernier.
Entrepôt Davis
Ce bâtiment est inspiré de l’entrepôt géré par la famille Davis entre 1925 et 1966. Cet entrepôt était situé sur la pointe O’Hara, installé sur le quai Davis. Il servait d’entrepôt pour les marchandises qui transitaient sur le quai Davis.
Le bâtiment d’interprétation de l’entrepôt Davis présente l’histoire des métiers de la pointe O’Hara. De plus, un espace est réservé à la reconstitution d’une forge et ses outils.
On y retrouve aussi de l’interprétation sur le commerce maritime et la navigation au cours des derniers siècles.
Toilette : C’est aussi dans ce bâtiment que se retrouvent les toilettes publiques.
Taverne Baker
Ce bâtiment est la représentation de la première taverne construite par John Baker 1903. Ce bâtiment brûle en 1927. En 1934, la taverne déménage dans l’hôtel Baker, situé sur la rue de la Reine.
En plus de rappeler l’ambiance des tavernes d’époque, le bâtiment d’interprétation de la Taverne Baker traite de l’histoire des tavernes à Gaspé. On y retrouve aussi l’histoire de la chasse à la baleine dans le golfe Saint-Laurent.
Pause rafraichissement : la Taverne Baker est le lieu pour s’offrir une petite pause et prendre un rafraichissement sur sa terrasse ou attablé à l’intérieur.
Magasin Collas and Slous
Ce bâtiment représente le magasin construit par les frères Collas avec John Slous en 1865. Avec les années, le bâtiment original est agrandi pour offrir une plus grande diversité de marchandises à ses clients.
Le bâtiment d’interprétation Collas and Slous propose une installation rappelant les étalages des magasins généraux du début du 19e siècle.
On y retrouve l’histoire des magasins généraux de Gaspé ainsi qu’une exposition d’objets de collections vendus à l’époque dans les magasins généraux.
Hydrobase Jacques de Lesseps
Ce bâtiment représente de l’ancienne scierie de Joseph Shaw. En 1926, elle est achetée par la Compagnie aérienne franco-canadienne (CAFC), puis transformée en hydrobase pour abriter les hydravions de Jacques de Lesseps.
Ce bâtiment d’interprétation présente l’histoire de l’aviation et des transports à Gaspé. De plus, une grande ligne du temps expose l’évolution des transports à Gaspé, depuis l’arrivée de Jacques Cartier.
C’est aussi le lieu pour apprécier les photos prises du ciel par Jacques de Lesseps et la CAFC en 1926 et 1927 ainsi qu’une maquette de l’hydravion utilisée pour effectuer ses vols.
Maison longue Mi’gmac
Cette maison longue symbolise la présence des Premières nations et de l’occupation du territoire plusieurs siècles avant l’arrivée des Européens.
Les Mi’gmacs, comme plusieurs familles algonquiennes, érigeaient des maisons longues pour y tenir des rencontres, accueillir les étrangers et célébrer des cérémonies.
La porte basse oblige le visiteur à se pencher pour entrer, montrant ainsi respect aux personnes qui sont déjà à l’intérieur.
La Nation mi’gmac de Gespeg, située à Gaspé, compte plus de 800 membres, établis dans toute la municipalité.
Monument de la croix de Jacques-Cartier
Ce monolithe de granite a été sculpté dans une carrière de Rivière-à-Pierre, dans la région de Portneuf. Ce monument est un cadeau du gouvernement du Canada à Gaspé, lors des fêtes du 400e anniversaire du passage de Jacques Cartier, en 1934.
Livré par bateau, le monument est d’abord installé dans un parc sur la rue de la Reine. En 1979, il est déménagé près de la cathédrale du Christ-Roi. En 2012, le monument est installé sur le site de la Pointe O’Hara.
Ce monument rappelle le geste posé par l’explorateur français Jacques Cartier lors de la prise de possession du territoire qui deviendra la Nouvelle-France.
Sémaphore
Ce petit bâtiment symbolise le sémaphore construit sur les quais du village en 1869.
Ce système rudimentaire de communication visuelle fonctionnait à l’aide d’une lumière installée en hauteur. Cette lumière servait à guider les navires pour l’accostage aux quais.
De plus, les sémaphores permettaient d’indiquer des messages plus précis aux capitaines : disponibilité de l’espace au quai, niveau des marées, obstacles à éviter, attendre avant d’accoster, etc.
Plusieurs types de sémaphores et de phares ont été utilisés à Gaspé au fil des ans, suivant l’évolution de la signalisation.
Ballon pour traversier
Cette installation peu commune était utilisée vers 1850 par les résidents qui souhaitaient traverser la rivière York entre la Pointe O’Hara et Gaspé Harbour. À cette époque, peu de résidents possédaient une embarcation pour traverser sur l’autre rive.
En levant le ballon en haut du mât, le passager signifiait au conducteur de la chaloupe qui était accosté sur l’autre rive, son désir de traverser.
À compter de 1864, l’augmentation du nombre de passagers et de marchandises à traverser amène l’instauration d’un service à horaire fixe.
Monument Félix O’Hara
En 1765, Félix O’Hara est le premier propriétaire terrien de la Pointe O’Hara sous le régime britannique.
Dès son arrivée à Gaspé, il érige un quai, construit des résidences, cultive ses terres, ouvre un magasin et une taverne en plus de contribuer directement à la naissance du village de Gaspé.
Ancien militaire des troupes du général Wolfe, Félix O’Hara représente aussi le gouvernement à Gaspé: il est nommé juge, receveur de douane et lieutenant-gouverneur suppléant.
Le site historique est nommé en son honneur pour rappeler l’importance de ce bâtisseur pour la région.
Monument William Wakeham
En 1880, le docteur William Wakeham achète une résidence à Gaspé, alors qu’il est inspecteur des pêches dans le golfe Saint-Laurent et au Labrador pour le gouvernement du Canada.
Cette statue, réalisée par Roger Langevin en 2014, rappelle le rôle important du Dr Wakeham dans la prise de possession du Nord par le Canada, le 17 août 1897. Partie en terre de Baffin à bord du SS Diana, l’équipage avait le mandat d’affirmer la possession du Canada sur ce territoire arctique presque inhabité.
William Wakeham passera ses dernières années de vie dans la résidence qui porte maintenant son nom.
Gespeg Tia’M
Cette œuvre de Jean-Robert Drouillard est installée sur le site historique de la Pointe O’Hara en septembre 2014.
L’artiste a voulu relater l’histoire de son arrière-grand-père qui s’est échoué dans le secteur du Cap-des-Rosiers au siècle passé.
L’œuvre commémore aussi le fait francophone, anglophone et l’esprit autochtone inscrit en filigrane de l’histoire de la ville.
Maison Horatio Le Boutillier
Cette résidence, construite dans les années 1850, est achetée en 2011 par la Ville de Gaspé. Elle est déménagée sur le site historique de la Pointe O’Hara en septembre 2012 pour assurer sa préservation.
Cette résidence sert de lieu d’interprétation sur l’histoire de ses résidents. De plus, on y traite l’histoire de la période du port franc de Gaspé avec la présence des consulats.
Ayant déjà abrité un bureau consulaire, cette résidence est avant tout une maison familiale qui a vu grandir les membres de la famille Le Boutillier pendant plus d’un siècle.
Base navale
Ce bâtiment représente l’entrepôt de la Robin, Jones and Whitman Ltd qui est réquisitionné en 1940 par la Défense nationale. L’entrepôt est aménagé en base navale temporaire pour l’armée canadienne jusqu’en 1941.
Ce bâtiment d’interprétation sert actuellement à présenter l’histoire militaire de Gaspé et les principaux faits militaires marquants, notamment au cours de la Secondaire Guerre mondiale.
En plus d’une maquette des installations militaires de la baie en 1943, ce bâtiment présente des objets militaires et des capsules vidéo expliquant l’échec de la Bataille du Saint-Laurent.
Aire de jeux
L’aire de jeux propose d’entreprendre une partie de bataille navale format géant. La Bataille du Saint-Laurent sert de théâtre pour ce jeu familial surdimensionné. Tout en jouant, vous découvrirez les bateaux et les sous-marins impliqués dans cette bataille historique de 1942.